Depuis 2008, les stages de trois mois doivent être payés. En novembre, un décret a ramené le délaià deux mois. Conséquence : les stagiaires ont du mal à trouver des entreprises d’accueil.
Rappelez-vous. C’était fin 2005. Des étudiants défilaient le visage recouvert d’un masque blanc pour dénoncer « l’exploitation des stagiaires ». Ils se définissaient comme un « sous-prolétariat, toujours disponible, sans cesse renouvelé, sans aucun droit ». Ils ont été entendus. Depuis janvier 2008, une loi règlemente les stages. Ceux qui durent trois mois consécutifs, et plus, génèrent une gratification d’environ 400 € par mois, dès le premier mois.
Ce que le gouvernement et les étudiants n’avaient pas mesuré, c’est que pour faire des économies, certaines entreprises contourneraient la loi en réduisant insidieusement la durée des stages. Ou alors se passeraient carrément de stagiaires. Dans les métiers du social (éducateurs spécialisés, assistants de service social, conseillers en économie sociale et familiale...), la situation a été tendue... lire la suite
Source : Ouest France / J.J Rebours